Sur l’importance de la transmission

L’initiation cérémonielle est essentiellement une transmission d’une force spirituelle qui nous guide et nous soutient dans le chemin de la réalisation.

Pour recevoir l’initiation maçonnique il faut adhérer à un organisation régulière, au sens noble de ce mot, et nous avons la conviction, que notre obédience possède cette régularité.

L’initiation vient d’en haut. Les organisations traditionnelles sont fondées sur des degrés successifs. Chacune de ces strates s’organise autour d’un cercle lui-même animé par un individu qui assume la fonction de lien avec le centre.

C’est le niveau supérieur qui confère ce pouvoir au niveau inférieur. Dans une loge c’est le vénérable maître qui anime le cercle des officiers, qui a reçu ses pouvoirs souvent indirectement du grand maître national lui même nommé par le grand maître mondial.

Les grands maîtres mondiaux, eux, reçoivent leurs pouvoirs de leurs prédécesseurs dans notre obédience la chaîne est continue depuis Garibaldi. Vous trouverez dans l’article filiation la liste des G.°.M.°.M.°. qui se sont succédés. Cette transmission une fois donnée et promulguée régulièrement ne peut-être reprise car ce qui est transmis n’est pas, à l’évidence, matériel.

Cette organisation pyramidale est essentiellement spirituelle, sur le plan social, tous les frères de notre pyramide sont fermement ancrés dans l’idéal démocratique et cela depuis le début de notre ordre.

C’est cette filiation régulière et ininterrompue qui confère de l’efficacité et de l’opérativité à nos rites. Les individus composant cette chaîne n’agissent pas en leur nom mais en leur qualité de transmetteur d’une force qui synthétise les influences venant de toutes les sources qui ont donné naissance au rite de Memphis-Misraïm.

La transmission doit donc être réelle : tel ou tel individu ne peut s’autoproclamer « pontif » d’un cercle initiatique sans avoir reçu cette transmission régulière d’une organisation maçonnique.

De plus la chaîne doit être ininterrompue : il est donc important de connaître les noms de tous les frères qui ont transmis et pratiqué un rite donné.

Si ce n’est pas le cas, il est probable que ce rite, aussi riche soit-il, ne soit plus porteur de « l’influence spirituelle » au sens que René Guenon donnait à ce mot.