Ka, Kabbale, Kanjur, Karma, Khépri, Khnoum, Khonsou,Kiu-Té, Kundalini, Lama, Légende Arthurienne

Ka : Principe de vie et composante de l’âme, le ka exprime la force et l »énergie vitale propre à chaque être. Façonné en même temps que le corps, il a sa personnalité distincte et mène pendant la vie sur terre une existence indépendante.

Kabbale : en hébreu « Tradition reçue ». Nom donnée au XII° s. par des Esotéristes Juifs vivant en Espagne à la Connaissance théorique et pratique (magique) relative à la formation de l’Univers, des différents Mondes et êtres y évoluant. Cet Enseignement, qui se judaïsa au cours de l’Histoire, puise ses origines dans la Tradition Secrète de la Chlaldée et antérieurement à celle de l’Inde du nord-est, l’antique Bactriane.

Kanjur : ensemble d’ouvrages bouddhiques, dits « la parole du Bouddha », faisant partie du Canon sacré des Tibétains, constitué de 108 volumes et comprenant notamment, dans la partie des Enseignements magiques, les livres, si contestés jusqu’à une période récente, appelés Kiu-té.

Karma : en sanscrit « action ». Loi par laquelle une cause est reliée à son effet ; elle gouverne tout ce qui a une existence dans l’Univers et détermine ainsi, en ce qui concerne l’être humain, tout ce qui caractérise sa vie ; celle-ci est donc conforme (en rétribution ou en récompense) aux actes, aux sentiments et aux pensées, bons ou mauvais, commis aussi bien dans sa vie présente que dans ses vies passées . Concept qui s’inscrit dans le phénomène de la Réincarnation.

Khépri : « Celui qui vient à l’existence » Dieu de la renaissance éternelle. Il incarne les forces vives du jeune soleil qui s’apprête à les répandre sur la terre. Représenté sous la forme d’un scarabée.

Khnoum : Dieu bélier, il règne sur la région de la première cataracte du Nil, lieu mythique d’où est censée jaillir la crue qu’il retient sous sa sandale. Devient symbole de la force créatrice, il modèle l’humanité en faisant surgir des êtres sur son tour de potier.

Khonsou : Associé à Amon et à Mout, peut avoir un pouvoir guérisseur. Dieu lunaire dont le nom signifie « Le voyageur », apparaît dans les textes des pyramides ; Représenté comme un enfant, avec la mèche de l’enfance, portant le disque lunaire sur la tête et tenant dans ses mains mes sceptres de Ptah et d’Osiris.

Kiu-Té : ensemble d’ouvrages occultes, comprenant 35 volumes d’enseignement exotérique et 7 de nature ésotérique (les 7 livres sacrés), relatifs aux origines de l’Univers et de l’homme et à des techniques magiques de nature spirituelle. Détenus au Tibet depuis des temps antédiluviens, leur rédaction actuelle date de ces dix derniers siècles. H.P Blavatsky s’y est longuement référée et par là même fait connaître leur existence ; toutefois, celle-ci a été contestée par les Occidentaux jusqu’en 1981, date à laquelle ils furent identifiés par le Tibétologue David Reigle : ils se sont révélés bien faire partie des Enseignements tantriques (magiques) inclus dans le Kanjur.

Kundalini (sakti) : en sanscrit « la puissance de vie ». Une des Trois Grandes Forces de la Nature, circulant aussi bien dans l’univers que dans l’homme et dont le siège est, en ce qui concerne celui-ci, dans le Centre (chakra) coccygien ; son éveil et son élancement brutal dans tous les corps subtils provoquent la manifestation de pouvoirs immenses et, lorsqu’il est atteint, sans avoir produit de dégâts, le Centre (chakra) coronal, situé au dessus de la tête, surviennent l’Illumination consciente et la Libération du cycle des renaissances.

Lama : du tibétain « blama » : Maître, Religieux bouddhiste du Tibet et de la Mongolie. Titre porté aussi bien les prêtres mariés que par les moines.

Lamaïsme : le Bouddhisme tel qu’il est pratiqué au Tibet.

Lamaserie : couvent réunissant des Lamas.

Légende Arthurienne : légende forgée par les conteurs bretons (Nennius en 826) et reprise par Geoffroy de Monmouth vers 1135 autour du Roi de Grande Bretagne, Arthur ou Arthus, qui aurait vécu à la fin du V° s et au début du VIème. Celui-ci par ses prouesses et celles de ses Chevaliers (réunis régulièrement autour d’une Table Ronde), aurait été le ferment de la résistance des celtes face aux belligérances anglo-saxonnes. Met en présence des personnages aussi fascinants que divers, tels la Reine Guenièvre, Lancelot du Lac, Merlin l’Enchanteur, la fée Morgane, etc… et intègre au Celtisme d’origine l’Absolu chrétien symbolisé par le Graal. Thème repris en France par Chrétien de Troyes et d’autres auteurs médiévaux, créant ainsi « le Merveilleux Breton ».

Légions, Lévitation, Libération, Livre de Dzyan, Loge, Logos, Lucifer, Maa, Maât, Macrocosme, Mage, Mahatman, Mahomet, Mahayâna, Maisons de vie, Mal, Mandala, Magnétisme, Manichéisme, Manifestation, Mantra, Marabout, Marrane, Matérialisation,Matière première, Mauvais, Mazdéisme, Méditation, Médium, Médiumnité

Légions ou Légions angéliques : organisation, selon une hiérarchie stricte, des Anges.

Lévitation : capacité de s’extraire de l’attraction magnétique terrestre et de se tenir élevé dans les airs dans une position relativement stationnaire.

Libération : état de celui qui s’est affranchi des conditions humaines et de la nécessité de s’incarner sans cesse sur cette Terre, considérée par toutes les Religions et la Doctrine Esotérique comme un monde de souffrance. Concept lié au cycle actuel de l’Humanité devant suivre la spiritualisation de l’Univers. (Voir Incarnation, Karma, Samsârâ).

Livre de Dzyan : du Tibétain « Livre de Sagesse ». Premier volume, parmi les 14, des Commentaires effectués par les Adeptes orientaux sur les 7 ouvrages ésotériques du Kiu-té. L’ensemble de ces Commentaires, d’une antiquité incalculable et préservé au Tibet, contiennent la somme planétaire des Sciences Occultes. « La Doctrine Secrète » de HP Blavatsky n’est qu’un résumé de ce Premier Commentaire ou Livre de Dzyan, lequel livre les Clés du Kiu-té.

Loge : abri dans lequel se réunissaient les Bâtisseurs de Cathédrales au Moyen Age ; local dans lequel se réunissent les Francs-Maçons ; par suite une Cellule maçonnique fondamentale et s’écrivant, dans ce cas, avec un « L » majuscule ; enfin, toute Cellule fondamentale d’un Ordre Initiatique.

Logos : en grec « le Verbe ». Nom attribué au concept de Dieu ou Divinité dans sa fonction créatrice.

Logos Solaire : se dit de la Divinité qui régit un système solaire, ce denier étant considéré tant dans son aspect physique (le soleil et les planètes) que dans ses aspects invisibles et spirituels.

Logos Terrestre : se dit de la Divinité qui régit la Terre, cette dernière étant considérée tant dans son aspect physique que dans ses aspects invisibles et spirituels.

Lucifer : du latin « qui porte la Lumière ». Représentation de la force séparatiste de l’Univers qui se met en activité dès que les Trois Grands Principes universels créent le Quatrième Principe : la Création. Force qui donne aux créatures l’illusion d’être séparées les unes des autres et de l’Origine spirituelle de l’Univers, en engendrant une solitude apparente ; par ce phénomène s’instaure la notion et la sensation « d’ego » (avec un « e » minuscule), qui devient un aiguillon nécessaire à la conquête de la Connaissance et du Soi-Conscience.

Maa : Personnification de la vue et l’instrument de l’omniscience divine.

Maât : Fille de Rê, elle incarne l’équilibre du monde, la loi qui préside à l’harmonie de toute chose. Elle est la personnification de l’ordre cosmique, de la vérité et de la justice. Représentée par une femme coiffée d’une plume d’autruche, signe hiéroglyphique de son nom.

Macrocosme : en grec « le Grand Univers ». Nom donné à l’Univers aussi bien visible qu’invisible et incluant l’étude de l’être humain (lequel est le Microcosme).

Mage : celui qui pratique la Magie. Titre que portaient les Savants et occultistes chaldéens.

Magie : du chaldéen : « Suprême Sagesse ». Application pratique des Lois ou Principes universels aussi bien dans le monde visible ( l’Alchimie, la Médecine, l’Architecture, mathématiques, etc.) que dans les mondes invisibles (thérapie des névroses et techniques de transmutation de l’état humain en un état dit « divin »).(voir le mot « Théurgie »).

Mahatman ou Mahaima : en sanscrit la Grande Ame. Synonyme de Maîtres de Sagesse et d’Adeptes, titre donné en Inde, et sans que ces conditions d’évolution spirituelle soient nécessairement remplies, à ceux que l’on souhaite vénérer pour leur sainteté et leurs actions méritoires.

Mahomet : fondateur de l’Islam (vers 570-632). Natif d’Arabie (la Mecque). Sa vocation prophétique s’est révélée vers 610 sur une colline où il entend l’archange Gabriel lui transmettre la Parole de Dieu. Il dicte ensuite ces messages qui formeront le Coran donnant ainsi naissance à l’Islam.

Mahayâna : en sanscrit « Le Grand Véhicule ». appelé aussi « La Voie de la grande Perfection. » Système mystique du Bouddhisme fondé par Nâgarjuna, enrichi de l’apport d’enseignements oraux en matière de techniques et exercices spirituels, et considérant la Libération individuelle comme inexorablement soumise à la Libération préalable de tous les êtres. Cette étape, faisant suite à celle du Hînayâna, conduit l’adepte (qui a donc fait les vœux de Bodhisattva) vers l’étape suprême de Libération enseignée par le Vajrayâna.

Maisons de vie : Rattachées aux grands temples, ces écoles de prêtres et de scribes sont à la fois des monastères et des universités. On y enseigne la théologie et les rituels funéraires mais aussi la morale, la médecine, l’astronomie et les arts plastiques. On y recopie également les Textes Sacrés, en particulier Le livre des Morts, indispensable au défunt lors de son voyage dans l’au-delà.

Mal : altération, dans la Manifestation, de la Trilogie fondamentale universelle ( le Bien, le Beau, le Vrai). La Tradition ne reconnaît pas le Mal, en tant que Principe, mais comme la mise en œuvre inadéquate ou totalement aliénée des Grands Principes. Synonyme de Ténèbres ou de densité matérielle.

Mandala : figure géométrique représentant des Principes universels et dont l’agencement des lignes déclenche l’activité des forces invisibles liées à ces Principes sur celui qui se place soit à l’un des angles. Est ainsi appelé de manière générale un cercle. Les Dix divisions des Védas reçoivent également cette dénomination.

Magnétisme universel : Principe universel oeuvrant dans la Création, appelé aussi Elément Eau : Manifeste le Grand Principe universel de l’Amour. Expérimenté dans le monde matériel comme magnétisme.

Manichéisme : de Manès, mystique persan du III° s.ap. J.C. qui se prétendait dépositaire de l’Esprit Saint. Doctrine prêchée par ce dernier, inspiré du Mazdéisme et fondée sur l’affrontement perpétuel dans l’Univers entre deux principes qui seraient égaux en puissance et créateurs de Mondes, le Bien et le Mal. A donné naissance en Occident à tout un courant philosophique et religieux.

Manifestation : expression de la part d’une Source Divine inconnaissable à jamais (le Non-Manifesté) de Principes (les Trois Grands Principes Universels) lesquels créent l’Univers (représenté comme Quatrième principe : la Création). Correspond à l’un des sens attribué au « Brahmâ » des Hindous.

Mantra : vers extraits des ouvrages védiques, prononcés comme des incantations afin de déclencher l’action de forces – circulant sur les Plans invisibles – sur celui qui les émet et sur son environnement. Par suite, mot ayant un pouvoir magique. Les parties des Védas nommées « Mantras » se distinguent de celles appelées « Brâhmanas ».

Marabout : dans les pays musulmans et en particulier en Afrique, saint, guérisseur et magicien local comme protecteur de la communauté. Représente en Afrique du nord un aspect du Soufisme mais avec une connotation d’influence politique et religieuse que ce dernier se refuse d’avoir.

Marrane : Juif d’Espagne converti de force au Catholicisme et qui pratiquait secrètement sa religion. Persécutés du XIV° au XVIII° s, les Marranes furent nombreux à s’exiler notamment au Maroc et dans le sud de la France.

Matérialisation de l’Univers : action de la Lumière, en tant qu’expression du Grand Principe universel de la Volonté, en vue de manifester, par un phénomène d’éclatement, jusqu’à la matérialité extrême, tout ce qui est immatériel dans l’Univers. Se dit, par extension de sens, de l’attrait démesuré exercé par les choses et les plaisirs matériels. Cette action étant actuellement révolue en ce qui concerne le règne humain est qualifiée d’involution.

Matière première : substance qui sert de support aux manipulations initiales de l’Oeuvre alchimique.

Mauvais : non conforme au Bien ; en ce qui concerne l’être humain, celui qui, par l’exacerbation de ses passions et de ses désirs matériels, tend à suivre le cours de l’involution alors que le cycle humain s’achemine vers une spiritualisation de toutes les composantes de l’être.

Mazdéisme : religion de la Perse ancienne fondée par un Avatar qui portait le titre de Zarathoustra et adorant la Divinité sous le nom de Ahura Mazda, le Dieu bon, par opposition au principe mauvais, Ahriman.

Méditation : du latin « réflexion ». Action de retourner, par des exercices divers, la pensée sur elle-même de manière à maîtriser les fluctuations incessantes, inhérentes à sa manifestation habituelle, et à transcender ainsi le Plan où cette pensée même s’exprime ; la conscience du méditant est élevée à des niveaux supérieurs et cette transcendance atteinte est la Contemplation.

Médium : en latin « intermédiaire ». Personne sujette à la médiumnité.

Médiumnité : capacité de devenir un intermédiaire entre le monde matériel et les mondes invisibles afin d’établir une communication entre eux. Se dit de la possibilité de contacter les défunts et d’en recevoir des messages

 Mental, Métaphysique, Microcosme, Min, Monothéisme, Morphopsychologie, Mout, Mouvement Esotérique, Mû, Musicothérapie, Musulman, Mystère, Mystique, Mystique, Mythologie, Naos, Nature, Néfertoum

Mental : Plan invisible et énergétique universel dans lequel circulent, à son niveau le moins spirituel, les pensées communes des êtres humains et à son plus haut niveau, les concepts les plus élevés et abstraits.

Métaphysique : du grec « cours donné après le cours de physique » (les deux cours étant donnés par Aristote, philosophe grec du IV° s av.J.C.) et, par adéquation du sens, « qui appartient à un domaine situé au-delà du physique ». Réflexion globalisante ayant pour but la connaissance de l’Etre, de l’Univers invisible et de tous les facteurs abstraits intervenant dans l’élaboration et l’organisation de ce dernier .

Microcosme : en grec « le petit univers ». Nom donné à la structure globale, visible et invisible, de l’être humain, réunissant ainsi la Triade Divine individuelle à sa personnalité.

Min : Patron de Koptos, il est le seigneur des pistes du désert. Dieu très ancien en relation avec la fécondité. Il est représenté sous la forme d’un homme ithyphallique, coiffé d’une calotte plate à haute plumes.

Monothéisme : du grec « qui adore un seul Dieu ». Conception philosophique et religieuse qui, en reconnaissant l’Unité Divine comme source de toutes choses, rejette le concept de Principes de l’Univers émanant de cette Divinité unique et à fortiori toute personnification de ceux-ci en « divinités » (Voir le mot « Dieux »).

Morphopsychologie : du grec « l’étude de l’Ame révélée par les formes ». Etude des formes humaines, notamment celles du visage (la prosopologie), permettant de déterminer la personnalité et le caractère d’un individu.

Mout : « la mère » déesse parèdre d’Amon et la mère de Khonsou (elle peut être considérée à la fois comme mère, épouse et fille d’Amon). Représentée le plus souvent par un vautour.

Mouvement Esotérique : organisation secrète à caractère mystique, magique et religieux. Expression générale définissant les Ordres Initiatiques, Confrérie, etc.

 : continent qui, selon la Tradition, comprenait l’Australie actuelle, l’Indonésie et la Chine, et dont le reste s’étendait entre l’Océan indien et l’Océan Pacifique ; se serait effondré vers 700.000 ans av.J.C.

Musicothérapie : du grec « le soin par la musique ». Méthode thérapeutique consistant à l’utilisation de la musique et des sons.

Musulman : en arabe croyant . Fidèle de l’Islam.

Myste : titre que portait dans l’Antiquité celui qui avait été initié aux Mystères.

Mystère : cérémonies secrètes au cours desquelles, dans les Temples de l’Antiquité, d’Egypte et de Grèce, étaient enseignées, sous différentes formes et selon le niveau abordé par le candidat, la Cosmogenèse, l’Anthropogenèse, toutes les Sciences physiques et métaphysiques ainsi que la Théurgie.

Mystique : se dit de celui qui, en adhérent à une voie philosophique et spirituelle, aspire plus à une fusion avec la Divinité par un développement de l’Amour et de l’Adoration que par l’unique acquisition de connaissances intellectuelles.

Mythe : récit légendaire qui, à travers les exploits d’êtres fabuleux (héros ou divinités) explique la genèse de l’Univers, des êtres humains et de l’ensemble des Civilisations.

Mythologie : ensemble des Mythes propres à une Civilisation et à un peuple ; discipline ayant pour objet l’étude des Mythes.

Naos : Chapelle en pierre monolithique, sorte d’armoire placée dans le sanctuaire du Temple, contient la statue du Dieu. Dans les édifices ptolémaïques, le terme désigne l’ensemble des salles constituant la partie la plus sacrée du Temple.

Nature : avec un petit « n », le cadre humain, constitué des quatre règnes (minéral, végétal, animal et humain) dont la connaissance est accessible par les cinq sens de l’homme. Avec un grand « N », l’ensemble de l’Univers, visible et invisible, fonctionnant selon les Lois.

Néfertoum : Personnification du lotus primordial duquel le soleil a jailli le jour de la création. Il est associé aux notions de perfection et de beauté, et son parfum est cher à Rê. Il est représenté comme un homme portant une coiffe en forme de lotus. Sous la forme d’un lion féroce, Néfertoum est le redoutable gardien des frontières orientales de l’Egypte.

Néophyte, Néoplatonisme, Nephthys, Nepri, Noir, Non-Manifesté, Nou, Nout, Nouvel Age , Numérologie, Occultisme, Œuvre, Ogdoade, Ordre, Orphisme, Orthodoxie, Osiris, Ouas, Oudjat

Néophyte : novice, postulant, dans l’Antiquité, à l’Initiation aux Mystères et passant, à cette fin, l’épreuve relative aux Quatre Eléments, le Cinquième Elément ou Quintessence étant celui dans lequel il ressortait victorieux.

Néoplatonisme : Système élaboré à l’effet de : 1-étudier les mystères de l’Univers afin de démontrer l’unité sous-jacente à tous les systèmes philosophiques et religieux de quelque culture ou tradition que ce soit, 2-préparer l’être intérieur de l’étudiant, par une transformation de sa structure profonde, afin que celui-ci puisse accéder à cette Connaissance. Ce système fut enseigné sous la dénomination « Néoplatonisme » ou « théosophie électrique » à Alexandrie en 193 ap.J.C. par Ammonios Saccas, dont le disciple, Plotin (189-270 ap J.C), en devint le divulgateur. Philosophie panthéiste, fondée sur l’ensemble de la Sagesse Antique, d’une spiritualité pure alliant Métaphysique, Mysticisme et Théurgie, elle fut, pour l’Occident, l’Enseignement métaphysique et ésotérique qui révélait le plus de l’intelligence et de la grandeur recelées dans l’Antique Sagesse ; détruite au VIème siècle après J.C par l’Eglise naissante et pourchassée continuellement par celle-ci au cours de l’Histoire, elle resurgit, quoique tronquée dans bon nombre de ses aspects, à la Renaissance par les travaux de l’Ecole de Florence puis, à la fin du XIX° s, sous le nom légitime de Théosophie.

Nephthys : « Maîtresse du château », « Dame de la demeure », elle est la sœur d’Isis et d’Osiris ainsi que la sœur épouse de Seth. Nephthys a aidé Isis à retrouver les morceaux du corps d’Osiris – dépecé par Seth assassin de son Frère – et à les ensevelir. Elle est représentée auprès de tous les morts, accomplissant les gestes de résurrection.

Nepri : (ou Neper) Divinité agraire incarnant le grain en train de germer. Il symbolise les semailles et le renouvellement de la vie en participant à la résurrection d’Osiris. Dans l’au-delà, il est chargé de nourrir le défunt.

Noir : sens dérivé non d’une connotation raciale quelconque mais des attributs des Ténèbres, synonyme de mauvais et caractérisant, par opposition au but actuel du cycle humain, l’involution ou matérialisation de l’Univers. Dans le contexte actuel de l’expression de l’Esotérisme, est synonyme d’esclavagiste, de totalitaire, de sectaire, de raciste.

Non-Manifesté : Source Divine inconnaissable à jamais, de laquelle émanent des Principes Créateurs (les Trois Grands Principes universels) donnant lieu ainsi à la Manifestation. Correspond au « Parabrahmâ » des Hindous.

Noun : Magma liquide, océan primordial, Noun est antérieur à la création, dont il est à l’origine. Dans ses eaux, qui entourent le monde créé, flottent les germes de tout ce qui doit être engendré. Parfois divinisé Noun est alors appelé « le Père des Dieux ».

Nout : Dans la cosmogonie héliopolitaine, Nout est la fille de Chou et de Tefnet, l’air et l’humidité. Déesse du ciel, elle s’unit à son frère Geg, Dieu de la terre. Nout avale le soleil chaque soir et enfante sa forme renouvelée chaque matin.

Nouvel Age : nouvelle mystique issue d’une interprétation des enseignements de H.P Blavatsky et surtout ceux de A.A.Bailey, fondée sur l’attente de l’émergence d’un monde nouveau dans lequel l’homme devrait être en parfaite communion avec les divers éléments de la Nature de manière à produire une harmonie de vie et une santé éclatante. Le mode de contact privilégié est le « Channeling ».

Numérologie : litt. « la science du Nombre ». Etude des Nombres selon certaines données de l’ancienne Arithmosophie.

Occultisme : du latin « caché ». Connaissance relative à l’aspect caché de la Nature agissant aussi bien dans l’Univers visible qu’invisible. Se dit des Doctrines non divulguées au grand public. Synonyme d’Esotérisme avec deux nuances faites aujourd’hui : 1- l’Occultisme suppose non seulement une étude théorique mais également une pratique ; 2- par une dérive de sens, due à la récupération des Sciences occultes, effectuée par des Sectes et Sociétés secrètes totalitaires et allant à l’encontre même du but authentique de ces Sciences, ce mot peut recevoir une connotation péjorative impliquant l’existence d’une hiérarchie oppressive secrète et une quête malsaine de pouvoir sur autrui ; le sens à accepter dépend donc de celui qui utilise ce mot, et dans quel contexte cela se fait. (Voir Sciences Occultes et Magie).

Œuvre : voir Grand Œuvre.

Ogdoade : d’Hermopolis est constituée de huit formes divines, entités primordiales. Ce groupe de huit dieux primordiaux est formé de quatre éléments mâles et de leurs contreparties féminines : Noun et Nounet, l’océan primordial ; Héhou et Héhet, l’infini ; Kek et Keket, les ténèbres ; Amon et Amonet, le mystérieux.

Ordre : qualité intrinsèque du Cosmos (dont il est l’étymologie). Organisation secrète, souvent à caractère initiatique, dans laquelle un cheminement spirituel ou, au contraire, un but matériel et politique, sont poursuivis, selon une échelle de grades à franchir et une hiérarchie précise à respecter. Les Ordres initiatiques spirituels tendent à l’élaboration du sort de l’être humain, alors que les Ordres à caractère politique se sont récemment avérés être le fondement du désastre qui a failli engloutir l’Humanité.

Orphisme : mouvement mystique, de nature religieuse, contestant la Religion officielle professée en Grèce autour du VIème siècle av J.C et se rattachant à Orphée, originaire de la région grecque de Thrace.

Orthodoxie : du grec « la rectitude », qualité que s’est attribué le Christianisme originel et qu’il conserva dans l’Empire Romain d’Orient, centré en Grèce. Elle garde une continuité profonde avec la période patristique des premiers siècles de notre ère et ses Rites ont préservé nombreux, des éléments de l’Antique Théurgie. Réuni autour de l’Empereur à Constantinople, le Christianisme oriental se montre très vite hostile à l’hégémonie dogmatique et juridictionnelle de Rome et en 1054 la rupture devient définitive. Depuis lors, le Catholicisme définit l’Eglise Romaine alors que l’Orient préserve son « Orthodoxie ».

Osiris : fils de Geb, Dieu de la Terre, et de Nout, Déesse du Ciel. Il est le frère de Nephthys et de Seth, et le frère-époux d’Isis. Il est le Dieu du commencement par excellence, puis il devient le dieu des morts et du monde souterrain. Il veille sur les morts et les ressuscite en leur prodiguant un enseignement qui leur permet d’accéder à la vie éternelle.

Ouas : Bâton à l’extrémité inférieure fourchue et surmonté d’une tête de canidé, l’ouas est le sceptre tenu par les Dieux, dont il est le symbole et la puissance.

Oudjat : signifie en égyptien « celui qui est en bonne santé ». L’oudjat est représenté par un œil fardé sous lequel est placé le signe du faucon.

Paganisme, Pakhet, Panchen Lama, Pantacle, Pape, Papyrus, Parèdre, Parjure, Patristique, Parsis, Pentacle, Pentagramme, Panthéisme, Personnalité, Pharaon, Phénomène, Philosophie, Physique, Pierre Philosophale, Polythéisme, Prêtre, Principe

Paganisme : dérivé de « pagani », mot qui désignait les campagnards se rendant à leur fontaine, appelée « pagé » en dialecte dorique ; par extension de sens, les chrétiens usèrent de ce mot, de manière péjorative et à des fins destructrices, pour désigner tout ce qu’ils considéraient comme contraire à leur propre Foi. La Sagesse Antique, la Philosophie ou Doctrine Hermétique, le Néoplatonisme sont enfants du Paganisme. Les historiens s’attachent à démontrer que le Christianisme est le Paganisme sévèrement amputé de son Essence et que le Message du Christ aurait mérité d’être replacé dans son contexte gnostique, c’est à dire païen.

Pakhet : Déesse lionne, « la Déchireuse », est considérée comme la fille du soleil.

Panchen Lama ou Panchen Rimpoché : abrégé du sanscrit Pandita Chen Po Lama, Le Grand Océan de Sagesse. Titre que portait la plus haute autorité spirituelle officiellement reconnue au Tibet, le Dalaï Lama étant le Chef politique.

Pantacle : du grec « qui contient le tout ». Toute figure géométrique représentant une action des Principes universels, enrichie des symboles correspondants.

Pape : dans le cadre de la caste sacerdotale du Christianisme, titre d’honneur signifiant « père » et donné jusqu’au VIIème à tous les évêques mais plus précisément à celui de Rome. Evêque de Rome et Chef Suprême de l’Eglise catholique, dite « romaine ».

Papyrus : Dans l’au-delà, les fourrés de papyrus constituent un milieu hostile où le défunt doit affronter et pousser les génies malfaisants qui se manifestent sous la forme d’hippopotames ou de canards sauvages. En égyptien, le mot papyrus (ouadj) signifie verdeur ou jeunesse.

Parèdre : Entité divine jouant le rôle de la contrepartie féminine ou masculine d’un dieu ou d’une déesse.

Parjure : se dit de celui qui viole un serment prêté lors de son Initiation à une Confrérie, un Ordre Mystique ou un Mouvement Esotérique. Les parjures étaient punis de mort dans les Temples d’Egypte et de la haute Antiquité grecque.

Patristique : dérivé du latin « le père ». Enseignements théologiques du Christianisme rédigés par certains écrivains de l’Antiquité chrétienne (Ier au VIIè de notre ère) lesquels sont considérés comme « Pères de l’Eglise » par un choix de la tradition ecclésiastique et tenus, à cause de cela, pour d’authentiques garants de la Foi.

Parsis : les anciens Perses zélateurs de Zoroastre ; ils reconnaissaient dans le Feu la Manifestation Divine la plus parfaite dans le monde terrestre. Ils sont les ancêtres des Iraniens actuels non convertis à l’Islam.

Pentacle : figure géométrique à cinq angles reproduisant l’Univers dans sa division quinaire et impliquant l’orientation de l’énergie mentale liée au Nombre Cinq.

Pentagramme : figure géométrique représentant une Etoile à Cinq branches et symbolisant, selon son tracé, l’orientation de l’énergie mentale, celle-ci étant liée au ombre Cinq ; ayant une pointe en haut, le Pentagramme est dit spirituel et s’inscrit donc dans la spiritualisation de l’Univers (cycle auquel s’attache l’humanité actuellement) ; ayant une pointe en bas, le Pentagramme est dit matériel et s’inscrit dans la matérialisation de l’Univers (cycle contraire à celui que suit normalement l’humanité aujourd’hui).

Panthéisme : doctrine philosophique identifiant Dieu à la Nature et à l’ensemble de l’Univers.

Personnalité : dans l’anatomie occulte de l’homme, ensemble composé du corps physique, du double éthérique, du corps astral et de la partie inférieure du corps mental. Ce dont se revêt l’Etre humain réel, l’Individualité, pour naître sur Terre selon la Loi des Renaissances.

Pharaon : D’essence divine, le roi est considéré comme le fils de Rê. Il est en toute chose et de tout temps le représentant des Dieux sur terre.

Phénomène : en grec « ce qui apparaît ». Fait observé dans le monde matériel et considéré comme la manifestation, ici-bas, de facteurs appartenant aux mondes immatériels ou subtils et qui peuvent être expliqués selon les connaissances de la Science actuelle.

Philosophie : du grec « qui aime la Sagesse ». Ensemble de concepts portant sur l’origine des êtres et des choses, sur la causalité et donc la finalité de l’existence, qui prit son essor structurel dans la Grèce Antique à partir de la Connaissance héritée des anciens Egyptiens et des mondes mésopotamiens. Lié aux qualificatifs synonymiques : hermétique, ésotérique, antique, secrète. Synonyme de Doctrine.

Physique : du grec « qui appartient à la Nature ». Etude, par l’expérimentation et l’élaboration de concepts, des propriétés fondamentales de la matière visible, de l’interaction de celle-ci avec le concept d’espace-temps ainsi que des divers phénomènes énergétiques subséquents et susceptibles d’être appréhendés par les critères de la Science actuelle.

Pierre philosophale : en Alchimie, une des phases de l’aboutissement du Grand Œuvre ; se présentant sous la forme d’une poudre rougeâtre dite « de projection », elle permet de transmuter n’importe quel métal en or.

Plan : un des sept états, du plus subtil ou spirituel au plus dense ou matériel, de la Matière universelle ou Substance universelle.

Polythéisme : du grec « qui adore plusieurs Dieux ». Conception philosophique et religieuse qui, tout en reconnaissant l’Unité Divine comme source de toute choses, met l’accent sur une personnalisation des Principes de l’Univers et attribue à ceux-ci une filiation de manière à rendre plus intelligible leur Organisation et leur Rôle respectif dans le Cosmos. Dire, par exemple, que le Dieu X a pour fils le Dieu Y tend à montrer que le Principe X et que toute action de X influence Y.

Prêtre : du grec « le plus âgé ». Ministre de cultes religieux. Dans les Eglises chrétiennes (catholiques, orthodoxes et orientales), celui qui a reçu l’ordination, cérémonie par laquelle se fait un transfert de pouvoir occulte et permet au récipiendaire de donner à son tour certains sacrements (baptême, mariage, etc.) aux fidèles appelés « laïcs ».

Principe : du latin « le commencement ». Le commencement de toute chose, de l’Univers, de l’existence. Synonyme d’Alpha.

Profanation, Profane, Pschent, Psychostasie, Ptah, Ptérophore, Puissances, Pureté, Purification, Pythagore de Samos, Qebesennouf, Qi (ou Ki) , Qi-Gong, Quaternaire, Quatrième Principe universel

Profanation : action de violer le caractère sacré d’un lieu, d’une cérémonie ou d’un savoir qui a été transmis de manière confidentielle et sous serment de silence.

Profane : du latin « qui est devant le Temple ». Qui est hors d’un lieu sacré et donc étranger à tout ce qui s’y passe. Qui n’a pas été initié à une Confrérie, à un Ordre Mystique ou à toute autre Mouvement Esotérique. Le contraire d’initié.

Pschent : Terme dérivé de l’égyptien pa-sekhemty, qui signifie les « Deux Puissantes », le pschent est la double couronne associant la couronne blanche de Haute-Egypte et la couronne rouge de Basse-Egypte. Elle symbolise la réunion des deux royaumes pré dynastiques.

Psychostasie : C’est la « pesée de l’âme », durant laquelle Osiris juge les défunts en pesant leur cœur.

Ptah : Selon la cosmogonie memphite, Ptah, dieu créateur d’une ennéade, a conçu le monde par la pensée avant de la réaliser par le Verbe. Dieu sculpteur il est le patron des artistes et des artisans. Il est représenté par un homme gainé dans un vêtement collant, coiffé d’une calotte et tenant le sceptre ouas.

Ptérophore : Prêtre porteur des rouleaux qui guide le déroulement des actes liturgiques.

Puissances : Agents par lesquels se manifeste le Principe universel de Volonté. (voir « Trois Grands Principes universels »).

Puissance Divine : Principe universel suprême de Volonté et par lequel la Divinité Se manifeste par l’émergence de l’Univers.

Pureté : qualité liée à l’Esprit par opposition à l’état de souillure liée à la matière.

Purification : but de l’action de procédés par lesquels les différentes sortes de matières composant respectivement le corps physique, le double éthérique, le corps astral et le corps mental d’un individu perdent leur densité et acquièrent ainsi, chacune sur son Plan, transparence et luminosité ; ce nouvel état permet, à l’individu concerné, une captation de l’Esprit qui l’habite.

Pythagore de Samos : Philosophe et mathématicien grec du VI ème siècle av J.C. Il fonda à Crotone, en Sicile une Ecole au sein de laquelle ses disciples étaient initiés, en plusieurs étapes, à des Mystères révélant à ces derniers les secrets du fonctionnement de l’Univers. Par sa Doctrine d’une grande portée spirituelle, divulguée ultérieurement par Platon, il est considéré comme le père de la Tradition occidentale.

Qebesennouf : L’un des quatre génies, nommés fils d’Horus, chargés de veiller sur les vases canopes contenant les viscères du défunt. Représenté avec une tête de faucon, il veille avec la déesse Selquit, sur le vase contenant les intestins.

Qi (ou Ki) : Energie vitale de l’Univers parcourant tout être vivant. Correspond au Prânâ des Hindous. (Voir le mot « Réiki »).

Qi-Gong (ou Ki-Kong ou Chi-Kung) (Fu, en sous-entendu) : en chinois « réalisation parfaite de la circulation de l’énergie interne ». Procédés par lesquels le Qi est mis en circulation dans le corps humain de manière à créer une harmonie entre l’Univers et l’homme, offrant ainsi à ce dernier une santé parfaite et un équilibre psychique et mental. (Voir le mot « Reiki »).

Quaternaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Quatre, représenté par un carré, symbole du Quatrième Principe universel. Par extension, toute chose ou tout être créé, portant une stabilité, une mesure et un poids, assujetti au temps et à l’espace.

Quatrième Principe universel : représente la Création, en tant que résultat de l’action respective et réciproque des Trois Grands Principes universels (Volonté – Amour-Intelligence). La Création (ou quatrième Principe) est gouvernée – outre les Trois Grands Principes susnommés – par quatre Principes subsidiaires (1 – l’Harmonie à conquérir ; 2 – la Connaissance concrète ; 3 – l’Idéalisme ; 4 – l’Organisation de la vie selon des Rites). L’ensemble 3 + 4 forme le Septénaire.

Quête, Quintessence, Radiesthésie, Rê, Reiki, Réincarnation, Religion, Renaissance, Rite, Rituel, Rose + Croix, Rosicrucien, Rûne, Sagesse Antique, Sainte Trinité, Samsârâ, Satan, Satis, Scarabée, Sceau de Salomon, Science, Schisme, Secte, Sedjem, Sekmet, Selquit, Senzar, Septénaire, Sérapéum, Seshat, Seth

Quête : recherche en matière philosophique, mystique ou religieuse, impliquant un intense besoin spirituel et un idéal devant être atteint. Se dit de la recherche mystique fondant la Chevalerie occulte au Moyen-Age et retenant le Graal, comme support.

Quintessence : « la cinquième essence ». Principe Divin ou Esprit ( l’Akâshâ), gouvernant les quatre Eléments.

Radiesthésie : du grec « sensibilité aux radiations ». Etude relative à la faculté de capter, généralement au moyen d’un pendule (ou, pour les sourciers, d’une baguette de coudrier), les radiations qu’émanent les corps et les êtres humains afin de détecter soit leur localisation, s’ils sont cachés, soit quelque information particulière les concernant.

Rê : Nom le plus courant du Dieu solaire vénéré dans toute l’Egypte. Créateur et protecteur du monde, Rê est le maître des dieux et des hommes. Sous le Nouvel Empire, Amon-Rê est devenu le dieu solaire unique, dont Rê est l’apparence.

Reiki : Energie vitale universelle parcourant tous les êtres vivants et fondant une méthode de guérison, découverte par le Docteur japonais Mikao Usui à la fin du XIX è s. sur la base d’un manuscrit de l’Inde, daté de près de 500 ans av J.C.(voir « Qi ou Ki »)

Réincarnation : terme impropre tentant de définir le processus des renaissances. (voir « renaissances »).

Religion : du latin « relier ». Ensemble de croyances, de dogmes et de pratiques culturelles, établissant les rapports de l’homme avec la Divinité (monothéisme) ou les Principes universels (Polythéisme) par l’intermédiaire d’une caste sacerdotale dotée d’un statut particulier selon la Religion considérée. Chaque Religion devient telle par l’usage répété dans le temps de ce qui, à l’origine, était croyance nouvelle, cette ancienneté lui donnant sa légitimité au regard des croyances surgissant au cours de l’Histoire. Pour la Tradition, une Religion n’est que la face exotérique, déformée et adaptée à la compréhension du plus grand nombre et dans un cadre socioculturel précis, de l’unique Religion-Sagesse.

Religion-Sagesse : expression définissant la Connaissance de l’Univers et de l’homme, unique en naissance et en tout lieu, tenu secrète et parcimonieusement diffusée, racine de toutes les manifestations religieuses égrenées au cours de l’Histoire.

Renaissance : Période de l’Histoire, comprenant les XIV et XV s européens, qui opère une scission entre un passé soumis aux dictats de l’Eglise Catholique et nos Temps Modernes, ses héritiers. Epoque riche par la pénétration de la Sagesse Antique en Occident, par l’intermédiaire de l’Ecole de Florence et des Ecoles kabbalistiques provençales.

Renaissances : procédé réitéré par lequel l’Etre réel d’un individu (sa Triade Divine individuelle) s’approprie périodiquement d’un corps mental, d’un corps astral et d’un corps physique, pour naître en ce monde terrestre et y vivre des expérience contribuant à sa propre évolution. On parle de « cycle des renaissances » ou, en sanscrit, du Samsârâ.

Rite : du latin « cérémonie religieuse ». Ensemble de règles déterminant l’ordre cérémoniel adopté par une Religion ou un Mouvement Esotérique.

Rituel : du latin « cérémonie religieuse ». Cérémonie effectuée dans le but d’établir un contact entre les êtres humains et les Principes universels et obéissant à un ordonnancement précis lequel relève de l’application des Lois universelles – manifestées par les Correspondances universelles – tant en ce qui concerne le lieu, l’officient et l’assistance éventuelle.

Rose + Croix : (substantif) : nom donné aux disciples d’un Adepte, Christian Rozenkreutz, enseignant secrètement l’Hermétisme en Allemagne et commençant à se révéler vers 1459. L’Ordre qui y fut fondé (et qui se manifesta par la célèbre Fama Fratemitatis datée de 1614 et publiée en Europe en plusieurs langues) sonna l’heure du réveil de l’Occident à la Sagesse Antique. La Doctrine, identique à celle des anciens Temples d’Egypte s’est enrichie des apports kabbalistique florissant en pleine Renaissance et servit de fondement aux Ordres Initiatiques occidentaux à caractère théurgique. L’Ordre hermétique de l’Aube Dorée ou Golden Dauwn procède de ce courant ainsi que différentes Sociétés Rosicruciennes ( Rose Croix d’Or, Ancien et Mystique Ordre de la Rose Croix) Titre donné à un Adepte. Substantif féminin singulier : la Rose + Croix : Symbole de la Tradition Hermétique de l’Occident à caractère alchimique, mystique et théurgique ; le signe + au lieu d’un trait d’union (lequel est considéré comme le signe moins : – ) lie ces deux mots pour montrer le sens actuel de l’évolution : la spiritualisation de l’Univers (+) et non plus la matérialisation de celui-ci (-).

Rosicrucien : qui suit les Enseignements de la Tradition Hermétique occidentale, tels qu’ils réapparurent en Occident à partir du XV è ; qui relève de la Rose + Croix.

Rûne : de l’ancien scandinave « signe sacré ». Signe graphique de l’écriture sacrée des peuples germaniques du Nord de l’Europe (Grande Bretagne, Scandinavie, Islande), usité officiellement entre le III° et le XVII° s. Le tracé de chaque signe ou Rûne, en reproduisant des circuits de forces, remplit une fonction magique. Rattaché au courant celto-norrois, la tradition runique est, dans cette partie du monde, l’expression de la Tradition Esotérique.

Sagesse Antique : expression définissant la Connaissance de l’Univers visible et invisible et de l’être humain quant à son anatomie occulte et au but de son évolution sur Terre, telle que l’Antiquité grecque, l’ayant reçu d’Egypte et de Chaldée, l’illumina de ses apports spécifiques, telle qu’elle tenta de se maintenir après sa destruction officielle au VI è s ap J.C. et telle qu’elle resurgit à Florence à partir de 1439 fondant ainsi la Renaissance.

Sainte Trinité : dénomination chrétienne de l’ensemble des Trois Grands Principes universels correspondant aussi à la Triade Supérieure des Kabbalistes.

Samsârâ : en sanscrit « rotation ». Cycle, considérée comme un roue tournant incessamment, de naissances en renaissances, dans ce monde terrestre. (voir Réincarnation, Renaissance, Karma, Libération).

Satan : force ignée par laquelle s’opère la matérialisation de l’Univers et donc la densification de toutes les formes ou corps que les êtres empruntent pour évoluer. Force qui doit être maîtrisée par les hommes dont le cycle s’inscrit dans la spiritualisation de l’Univers.

Satis : Déesse de la première cataracte et règne sur la cité d’Eléphantine. Elle est figurée comme une femme portant une couronne blanche surmontée de deux cornes d’antilopes. Associée à Knoum et à Anoukis dans une triade sacrée.

Scarabée : « celui qui est venu à l’existence », symbolise la résurrection et la renaissance perpétuelles Sous la forme du dieu solaire Khépri, il incarne l’astre du jour.

Sceau de Salomon : figure hexaédrique formée de deux triangles entrelacés, l’un pointe en haut, l’autre pointe en bas et représentant l’Univers créé (un point central y est toujours ajouté). Appelé tel parce qu’il est rapporté que le Roi Salomon l’utilisait dans ses pratiques magiques. Ce sceau, hautement protecteur, était connu depuis des millénaires de l’Inde qui le nomme « La Marque de Vishnou ».

Science : du latin « savoir ». Etude des faits et des phénomènes naturels, basée sur des critères déterminés par une appréhension essentiellement matérialiste de l’Univers.

Science chrétienne : mouvement fondé par Mary Baker au Etats Unis à la fin du XIXè s et qui prônait la possibilité d’obtenir des guérisons grâce à l’usage fervent de la prière. Origine des mouvements qui se succédèrent et qui, se basant sur une Science du Mental, prouvèrent l’efficacité quasi miraculeuse sur les problèmes de la vie de la Pensée Positive.

Sciences Occultes : synonyme d’Occultisme et d’Esotérisme.

Schisme : en grec « déchirure ». Rupture fondée sur des divergences théologiques et se produisant au sein d’un mouvement religieux.

Secte : dérivé du latin « suivre ». Groupe de personnes qui, appartenant à un même mouvement mystique ou religieux, professent des opinions particulières lesquelles peuvent devenir des divergences telles qu’une dissidence se crée. Il est dit que chaque religion est d’abord une secte au sein d’une autre et qu’elle devient telle par la consécration du temps : les premiers Chrétiens formaient une secte dissidente juive et les premiers Bouddhistes une secte dissidente hindouiste. Reçoit un sens péjoratif en raison des buts dégradants, poursuivis avec des moyens totalitaires, auxquels certaines d’entre elles soumettent les êtres humains.

Sedjem : personnification de l’ouie en tant que faculté divine, représenté sous la forme d’un homme avec une oreille de bovidé sur la tête et par le hiéroglyphe « entendre ».

Sekmet : Divinité guerrière, « la puissance » représentée par une femme à tête de lionne couronnée du disque solaire. Elle est la patronne des médecins, et les prêtres de son clergé sont tous guérisseurs.

Selquit : Déesse scorpion, protége, ave Isis, Nephthys et Neith, les sarcophages et les vases canopes. Représentée par une femme coiffée d’un scorpion ou du signe de l’animal.

Senzar (ou Zen – (d) – zar) : langue sacerdotale, à caractère magique et occulte, en usage parmi les initiés de l’Inde archaïque, utilisée encore par les communautés secrètes d’Adeptes orientaux. A chaque lettre sont attachés, comme aux lettre de toutes langues similaires, notamment l’ancien Hébreu, un nombre, une couleur et une syllabe, l’ensemble formant une chaîne symbolique instructive.

Septénaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Sept, compris arithmosophiquement notamment comme le résultat de 3 + 4 et représenté par, soit une Etoile à Sept Branches soit, un Hexagramme portant un point au Centre. Symbolise l’Univers lequel réunit l’action du Ternaire (les Trois Grands Principes universels créateurs) et du Quaternaire (le résultat de cette action créatrice).

Sérapéum : Nom donné aux temples de Sérapis à l’époque des Ptolémées.( Saqqarah Alexandrie)

Seshat : Déesse de l’écriture et des anales, de l ‘apprentissage, des lettres et des sciences, souvent compagne de Thot. Elle porte une coiffure composée d’une fleur à 7 pétales, vêtue d’une peau de félin et tient dans la main un stylet et une tige de papyrus.

Seth : Associé à la couleur rouge. Il a été honoré pour sa cruauté et son caractère batailleur.

Shambhala, Shiva, Sia, Sobek, Sorcellerie, Sorcier, Sothis, Soufi, Souillure, Sphinx, Spiritisme, Spiritualisation, Spiritualité

Shambhala : du sanscrit « qui détient la source du bonheur ». Nom donné à un royaume, occupé par une Fraternité secrète d’Adeptes et situé traditionnellement au nord-ouest du Tibet. Terme désignant de manière emblématique la Grande Loge Blanche.

Shiva : nom donné – et personnification subséquente en Déité – par la Tradition de l’Inde au Principe universel de la Volonté (laquelle détruit les obstacles à son expression). Correspond au Père de la Sainte Trinité des chrétiens.

Sia : Personnification de la connaissance et de l’intellect.

Sobek : Dieu crocodile, adoré à Kôm-Ombo, dans le Fayoum. Seigneur des eaux. Tardivement, Sobek, considéré comme une divinité odieuse, est mis à l’écart du Panthéon.

Sorcellerie : utilisation inadéquate de la Force matérialisante de l’Univers ainsi que les forces destructrices afin d’en obtenir des biens matériels, une vengeance ou pouvoir sur autrui, Synonyme de magie noire.

Sorcier : celui qui pratique la sorcellerie. Se dit aussi, avec un sens beaucoup moins péjoratif, des rebouteux de campagnes qui soignent avec des remèdes ancestraux et qui cherchent, contrairement à la première définition, à faire le bien.

Sothis : Nom égyptien de l’étoile Sirius, adorée dès les temps les plus anciens. Souvent considérée comme une manifestation d’Isis, elle est figurée sous la forme d’une femme portant une plume double droite, insigne solaire, flanquée de deux hautes cornes de Gazelle, et, parfois comme une vache. Elle peut également se manifester dans une petite chienne, origine de notre constellation du chien. Sothis, dont le lever héliaque annonce le retour de l’inondation, joue un rôle essentiel dans l’élaboration du calendrier égyptien.

Soufi : de l’arabe « vêtu de laine ». Titre donné à un adepte du Soufisme, ascète vêtu d’une robe de laine vierge en signe d’humilité.

Soufisme : Ensemble de règles et pratiques ascétiques et mystiques, héritées de l’ancienne Tradition mésopotamienne et amalgamées aux principes essentiels de l’Islam (et non à la casuistique de ses théologiens) à partir du IX° s, à Bassora et à Bagdad. Etablies en Confréries dans le monde musulman, il est professé par un Maître spirituel (le Chir) et tend à conduire ses adeptes à l’anéantissement dans l’Amour Divin, notamment par la pratique d’exercices mentaux et respiratoires centrés sur le cœur et le diaphragme (le dhikr). Apparenté à l’Hésychiasme et au Bakhti Yoga.

Souillure : caractéristique attribuée, par les religions et la Tradition, à la matière du Plan Physique (et donc au corps physique des êtres humains), à la matière dense du Plan astral (et donc à l’aspect sombre de son corps astral), en raison, pour la première, de sa mortalité et de son état de putréfaction permanente, pour la seconde, de ses passions animales et la violence subséquente, l’ensemble constituant un écran obscur pour l’expression de l’Esprit.

Sous-plans : subdivision septénaire d’un Plan ; ce dernier comprend donc 7 sous-plans.

Sphinx : Etre mythique à corps de lion et à tête d’homme qui reproduit souvent les traits du roi. Il est le gardien des portes Orientale et Occidentale du monde souterrain.

Spiritisme : du latin « la science des esprits ». Doctrine fondée sur la communication entre les êtres vivants et l’esprit des décédés afin de recevoir de ces derniers des prophéties, des enseignements sur les mondes invisibles et une protection.

Spiritualisation de l’Univers : action de la Lumière, en tant qu’expression du Grand Principe universel de la Volonté, en vue de réduire, par un phénomène d’absorption, à un état spirituel ou immatériel, tout ce qui est matériel dans l’Univers. Se dit, par extension de sens, de l’attrait exercé par les mondes spirituels. Cette action dans laquelle est actuellement le règne humain est qualifiée d’évolution.

Spiritualité : ce qui, opposé à la matière, tend vers l’Esprit ; ce qui s’apparente le plus à la Divinité.

Substance éthérique, Sunnah, Sycomore, Symbolisme, Syncrétisme, Talisman, Talmud, Tanjur, Tantra, Tantrisme, Tao, Tarots, Tatenen, Tch’an, Tefen, Tefnout

Substance éthérique ou matière éthérique : ensemble vibratoire dont la fréquence, plus élevée que celle de la matière physique, constitue le monde invisible immédiatement supérieur au nôtre ; elle est le moule de tous les corps physiques.

Sunnah : Tradition rapportant les paroles, les faits et les gestes du Prophète Mahomet, considérée comme complétant le Coran et constituant immédiatement après celui-ci la source de la Loi orthodoxe musulmane.

Sycomore : Arbre sacré de la déesse du ciel Nout.

Symbole : du grec « joindre ». Elément appartenant à la réalité concrète (signe figuratif, être animé – animal ou humain – végétal, objet) qui, uni à une réalité abstraite (un concept, généralement un ou des Principes universels) permet de concrétiser celle-ci pour une meilleure compréhension par l’intellect. Une scène, décrivant une situation donnée par la présence d’êtres et d’objets précis, parfois dans un paysage naturel particulier, forme un ensemble symbolique mettant en jeu une série de concepts.

Symbolisme : du grec « joindre ». Système réunissant des symboles à l’effet de comprendre et d’interpréter un ou des concepts.

Syncrétisme : Association, combinaison de deux divinités dont les caractères se superposent et s’unissent en une seule personnalité.

Talisman : du grec « rite religieux ». Objet ou image préparé rituellement afin de véhiculer un pouvoir magique tendant à l’obtention de certains bienfaits : protection, santé, etc. Un papier, un parchemin ou un morceau de métal, portant des signes liés aux Correspondances universelles, devient le support de pareil travail occulte.

Talismanie : Science des Talismans.

Talmud : en hébreu « étude ». Ensemble formé de la Loi orale et religieuse des Israélites ( la Mishna) et les commentaires de celle-ci ( les Gemara).

Tanjur : Ensemble d’ouvrages bouddhiques, faisant partie du Canon sacré des Tibétains, traduits du sanscrit en tibétain et en mongol, constitués de 225 grands volumes et étant des Commentaires du Kanjur ou « Parole du Bouddha », autre partie de ce même Canon.

Tantra : en sanscrit « trame d’une étoffe » puis « livre ». Textes sacrés sanscrit appartenant à l’Hindouisme ésotérique et ayant trait à la Cosmogonie, à la Cosmogénèse et à des techniques ou procédés spirituels d’ordre magique. Ceux-ci ont été élaborés afin de permettre à un être ordinaire de dépasser sa condition humaine et d’atteindre un état de conscience supérieur. La forme de ces textes, très ancienne, a été restructurée au Xè s de notre ère. Sans cesse remaniés depuis et réunissant de nombreux commentaires, ils se présentent sous la forme de volumineux poèmes. Les plus connus sont le Lakshmi Tantra, le Tantra Râjâ, le Mahânirvâna Tantra et le Tantra Sâra. La doctrine et les pratiques magiques qu’ils divulguent forment la base du Tantrisme.

Tantrisme (classique) : Doctrine et pratiques magiques appartenant à l’Hindouisme ésotérique, contenues dans les Tantras et fondées sur la compréhension et l’utilisation d’une des Trois Grandes Forces Universelles, la Kundalini Shakti, oeuvrant dans toute la Nature et dans l’être humain. La maîtrise de celle-ci et sa remontée vers le centre (Chakra) coronal permet, à celui qui s’adonne à cette ascèse, de briser ses chaînes humaines et accéder à une phase de conscience très supérieure. Son influence a fini par gagner toute la Spiritualité de l’Inde.

Tantrisme bouddhique : Doctrine et pratiques magiques résultant de la rencontre du Tantrisme classique et du Bouddhisme Mahayana professé au Bengale, au Cachemire et sur la zone himalayenne. A partir du IX° s s’élabore toute une Ecole, le Tantrisme bouddhique, lequel exposera les pratiques spécifiques au Vajrayana (qui est la partie ésotérique du Mahayana). Après le retour du Nord de l’Inde au Brahmanisme traditionnel, il s’installa au Tibet.

Tantrisme tibétain : forme que donna le Tibet, converti au Bouddhisme au VIIIè, au Tantrisme bouddhique, après que ce dernier, quittant son berceau indien, eut franchi l’Himalaya ; il s’y développa à partir du XI è s, pour devenir rapidement la Doctrine officielle du pays. Le Tibet donna au Tantrisme bouddhique son parachèvement.

Tao : dans la pensée chinoise antique, le Principe régulateur de l’Univers – Principe synthétique universel, lié à ses expressions en d’autres Principes – et, par extension, le système absolu de la perfection en toute chose. Sujet de réflexion commun à tous les penseurs de la Chine ancienne, il donna lieu à la rédaction de nombreux textes qui furent classés à l’époque impériale des Han (206 av.J.C. à 9 ap J.C.) mais non pas encore à des écoles. (voir « Taoïsme »).

Taoïsme : de Tao, le Principe régulateur de l’Univers. Système absolu de perfection en toute chose, déterminant pour l’être humain un mode d’être constant, fondé sur la pensée de la Chine ancienne, pré impériale, et structuré par Lao Tseu, « le Vieux Maître » (IV°- III° s av J.C.) et par Tchouang-Tseu dont l’ouvrage porte le même nom. Affirmant la fluctuation continuelle qui frappe tout ce qui existe dans l’univers ainsi que son impermanence et son irréalité, ce système métaphysique a su être, lors des dures époques de totalitarisme impérial qui a frappé la Chine pendant tant de siècles, le refuge moral, mental et philosophique de la liberté. Puis de savoir en matière d’Alchimie, d’Astrologie, d’Astronomie, de Magie, de Médecine, etc. le Taoïsme fut, en Chine, l’expression de la Tradition.

Tarots : représentation symbolique de l’Univers et des Grands Principes gouvernant ce dernier, issue de l’ancienne Egypte ; reproduite sur des cartes dites à jouer, cet ensemble instructif, de nature très ésotérique, a pu, en raison même de son apparente naïveté, traverser le temps et les obstructions érigées à l’encontre de la diffusion de la Sagesse universel.

Tatenen : « la terre qui émerge », il est la forme divine incarnant la terre primordiale et ce qu’elle produit. Il personnifie le domaine Chtonien que parcourt le soleil, préside aux transformations qui préludent à la vie et protége le défunt. Se combine à Ptah, (Ptah-Tenen)

Tch’an : du binôme graphique chinois (Chan) comportant deux notions, « attitude mentale de rassemblement » et « non-trivialité ». Ancien mode de vivre et de penser, fruit de la rencontre du Bouddhisme indien et l’antique Sagesse de la Chine. Celle-ci sut mettre en exergue tout l’Absolu de la Métaphysique inhérent au Bouddhisme originel. La Tch’an eut une expansion considérable (Ecole du Nord, représentée par Chen-Sieou, puis Ecole du Sud, avec Houei-Neng et Chen-Houei) surtout entre les VII° et IX°s. (l’Epoque Tang) ; elle déclina progressivement et s’éteignit définitivement en Chine en 1959 avec la disparition de son dernier Maître de renom, Siu Yun. Elle est à présent divulguée en occident par diverses écoles.

Tefen : Nom de l’un des sept scorpions qui escortent et protègent Isis.

Tefnout (ou Tefnet) : fille de Rê, elle est la personnalisation de l’élément humide. Elle a également été adorée sous la forme d’une chatte et assimilée à Bastet, à Hathor ou à Sekhmet.

Temple, Templiers, Tenemet, Ternaire, Terre, Théogonie, Théologie, Théogamie, Théophanie, Théosophie, Théurgie, Thot, Tit , Tolérance, Torah, Toum, Triade, Tradition, Tri-Pitaka, Troisième œil , Un, Upanishad, Vaudou, Védânta, Védas, Véhicule, Vibration, Vie, Vierge Noire, Vishnou, Visible, Volonté, Yi-King, Yoga, Zarathoustra, Zoroastre, Zen, Zodiaque

Temple : édifice élevé en l’honneur de la Divinité exprimée par différents Principes (d’où la dévotion à tel ou tel Déité) et dans lequel se célèbre le culte approprié. Désigne de manière emblématique la protection des lieux où se perpétue l’Enseignement de la Doctrine Hermétique par opposition aux dangers encourus, en raison de l’ignorance, dans le monde profane. Ordre (du Temple) fondé par Hugues de Payen en 1119 à Jérusalem dont les membres (prêtres, chevaliers ou frères laïcs) se doivent de protéger les pèlerins de la Terre Sainte et de participer à tous les combats tendant à la libération du tombeau du Christ (les Croisades), sous domination musulmane ; ses richesses, le pouvoir qu’il exerçait de fait sur toute l’Europe, ainsi que, pour certains de ses membres, l’affaiblissement spirituel des idéaux premiers, furent la cause de leur extermination par des moyens atroces en 1314.

Templiers : membre de l’Ordre du Temple. (voir « Temple »)

Tenemet : Déesse de la bière et parfois du miel, qu’elle offre au défunt.

Ternaire : ensemble conceptuel véhiculé par le Nombre Trois, représenté par un Triangle, symbole de l’Unité Divine manifestée en Trois Grands Principes universels. Par extension, symbolise tout ce qui véhicule une idéation, un concept créateur non encore concrétisé.

Terre : manifestation du Grand Principe universel représentant la Création, appelé aussi Elément. Manifeste les possibilités d’émergence de la Conscience.

Théogonie : en grec « la genèse des Dieux ». Historique de la Création de l’Univers par l’émergence de Principes universels ; ceux-ci, ayant été personnifiées, ont donné naissance au concept de « Dieux ».

Théologie : en grec « la parole divine ». Etude de l’écriture sacrée d’une Religion donnée.

Théogamie : Union symbolique du Dieu Amon et d la reine au moment de la conception de l’héritier du trône.

Théophanie : en grec « apparition divine ». Apparition, révélation d’une Divinité . Ecrit avec un « A » majuscule, signifie, dans la Patrologie grecque, la naissance du Christ.

Théosophie : en grecque « la Sagesse divine ». Connaissance des choses divines. Système élaboré à l’effet de : 1-étudier les mystères de l’Univers afin de démontrer l’unité sous-jacente à tous les systèmes philosophiques et religieux de quelque culture ou tradition que ce soit ; 2-préparer l’étudiant, par une transformation de sa structure profonde, à accéder à cette connaissance. Bien que ce concept semble remonter – selon Diogène Laërce (III° s av J.C) – à un prêtre Egyptien POT-Amon (IV°- III°av J.C, le terme « Théosophie » et le système qu’il implique resurgissent dans le cadre de l’Ecole Néoplatonicienne, au II°s ap. J.C et commence à être cité par Porphyre (vers 234-305) et de nombreux auteurs païens. Après l’éviction du Néoplatonisme au VI° s. de notre ère par l’Eglise, la Théosophie, au sens antique de ce terme et avec la pensée qui la sous-tend, resurgit véritablement dans le dernier quart du XIX° s à travers l’œuvre de H.P. Blavatsky (1831-1891). C’est donc dans les écrits de cette dernière que peuvent aujourd’hui se trouver les références démystifiées les plus authentiques en matière de Sciences Occultes.

Théurgie : en grec « Œuvre Divine ». Application, par un être humain, des Lois ou Principes universels orientée vers la Purification de son être afin de dissoudre les énergies névrotiques constituant le psychisme et l’intellect et de permettre ainsi l’émergence de la Divinité en lui : soumis à cette action, ce dernier devient, dans le cycle actuel de l’Humanité, un Adepte. Synonyme de « Techniques tantriques de la Main Droite ». Enseignée et pratiquée en Chaldée et dans les Temples d’Egypte, elle disparut progressivement de la divulgation officielle de la Sagesse Antique ; longtemps confondue, en raison même du silence qui l’entourait, avec des pratiques dangereuses voire méphitiques, elle fut incomprise et remise en exergue au II°s ap J.C. par l’Ecole Néoplatonicienne dont elle constituait un des trois volets de son enseignement. Plotin, Porphyre, Jamblique, la pratiquèrent et elle était encore enseignée à Athènes au IV° s ap J.C. par Plutarque dont Hypatie, la mathématicienne d’Alexandrie, fut élève. Pourchassée avec véhémence pendant toute la période obscure allant du VI° s. jusqu’à la Renaissance, elle n’a pu, à ce jour, retrouver auprès du public, victime d’ignorance, toute la splendeur et l’efficience qu’elle véhicule.

Thot : Dieu lunaire, il est le messager et le scribe des Dieux, le patron des sciences, de l’art et de l’écriture, des scribes et des hauts fonctionnaires. Dieu de l’ordre, de la mesure et du juste équilibre, il est assimilé à l’intelligence même et investi d’une grande responsabilité dans l’administration de l’univers. Homme à tête d’ibis ou d’un babouin coiffé d’un croissant de lune. Préside à la pesée du cœur lors du jugement d’Osiris.(à partir de la XVIIIe dynastie).

Tit (ou nœud d’Isis) : Symbole de la Déesse représentant un nœud de couleur rouge, contrepartie du pilier Djed.

Tolérance : respect de la liberté de conscience et ouverture d’esprit à l’égard de ceux qui professent une religion ou des doctrines philosophiques différentes. Les religions polythéistes se sont toujours montrées très tolérantes, face aux religions monothéistes, plus enclines à la fermeture, voire au fanatisme.

Torah : en hébreu « la Doctrine ». Est ainsi appelée la première partie, la plus importante, de la Bible constituée de la Loi de Moïse.

Toum : Dieu du vin et des liqueurs.

Triade Divine : voir Unique Triade Universelle.

Triade Divine individuelle : unité ternaire émanée des Trois Grands Principes universels, constituant l’Etre authentique de tout homme. Concept erroné, dans l’absolu, car toute Triade, si elle paraît être individuelle, fait partie intégrante de l’Unique Triade universelle.

Tradition : du latin « transmettre ». connaissance exhaustive de l’Univers visible et invisible (de l’émergence de celui-ci et des Lois le gouvernant) des myriades d’êtres qui y vivent, dont les êtres humains, ainsi que de la destinée cosmique de ces derniers, transmise depuis des temps immémoriaux de manière secrète à des groupes d’hommes restreints. Base de tout Enseignement ésotérique et, par delà, de toute Religion. Terme suivi alternativement des qualificatifs « Hermétique », « Secrète », « Initiatique » soulignant le caractère fermé de cette transmission. Par le qualificatif « primordial » qui lui est également adjoint, référence est faite aux origines lointaines et extra-planétaires de cette Connaissance. Suivi d’un qualificatif de lieu (tradition chaldéenne, égyptienne, grecque, etc.), ce terme désigne cette Connaissance unique, exprimée par une symbolique liée à des particularismes spatio-temporels précis. Synonyme de Religion-Sagesse.

Tri-Pitaka : en sanscrit les Trois corbeilles, (Ti-Pitaka, en Pali) et désignant le Canon bouddhique.

Trois Grandes Forces universelles : expression respective, dans l’Univers, des Trois Principes universels, en tant qu’électricité pure (Principe de Volonté), Vitalité universelle (Principe d’Amour) et pouvoir organisateur inhérent à la matière universelle (Principe d’Intelligence). Correspondent respectivement à « Fohat », « Prana » et « Kundalini », dans l’ésotérisme de l’Inde.

Trois Grands Principes universels : les Trois facteurs essentiels (la Volonté, l’Amour et l’Intelligence), issus du Non-Manifesté, contribuant à la Création visible et invisible ; ce dernier, en tant que résultat de leur action respective et réciproque représente un Quatrième Principe, symbolisé par le Carré et le Nombre Quatre ou Quaternaire. Les trois Grands Principes universels forment la Sainte Trinité des chrétiens et la Triade Supérieure des Kabbalistes.

Troisième œil : dans l’anatomie occulte de l’homme, le centre (Chakra) subtil correspondant, au plan physique, à la glande pinéale, appelé Ajnâ Chakra dans la littérature ésotérique de l’Inde.

Un : symbolise Dieu, la Divinité, la Source de toute chose. S’emploie dans l’expression « Les Fils de l’Un » ou Fils de Lumière.

Unique Triade universelle : expression synonyme de Trois Grands Principes universels.

Upanishad : sens global issu du sanscrit « le fait de s’asseoir auprès d’un Maître pour en recueillir l’enseignement », « être en contact avec l’Univers » et enfin « relier la vie humaine à l’Univers ». Textes sacrés de l’Inde, de langue sanscrite, dont l’origine remonte à des temps immémoriaux (mais officiellement au VI° s av J.C.), et prêchant la Libération des êtres humains de leur condition terrestre soumise à l’ignorance et à la mort. Enseignement repris, perfectionné et complété par le Bouddha. Base du Védânda.

Vaudou : système religieux africain – introduit aux Amériques – orienté vers l’appel aux forces environnant immédiatement les êtres et les règnes de la Nature afin d’en recevoir aide, guérison, protection ou tout autre réalisation. Bien que vénérant sous une certaine forme la Mère universelle (« Esan – é » aux Caraïbes), et que ses affidés, les Vaudousi, ne cherchent pas nécessairement à faire le Mal, ce système peut – en raison même de la densité des forces attirées – utiliser à mauvais escient l’aspect destructeur de l’Univers, les élémentaires (de nature très dense) que créent ces prêtres (ou déjà créés depuis des temps lointains) et des coques de décédés, cet ensemble le faisant virer très rapidement à des pratiques de sorcellerie.

Védânta : en sanscrit « la Connaissance pure et spirituelle ». Système mystique de Philosophie, de nature ésotérique, interprétant le sens secret des Upanishads et attribué à Vyâsa, le compilateur des Védas qui vécut vers 1400 ans av J.C.

Védas : en sanscrit « la Révélation ». Ecritures les plus sacrées des Hindous dont l’origine, selon les Brahmanes, remonte à une antiquité très reculée, antérieure à une première datation qui est de 3000 ans av J.C. Ces textes semblent avoir été définitivement fixés par l’écriture vers 1400 ans av J.C. Ils se répartissent en quatre grandes catégories : 1-« le RigVéda », le plus ancien et le plus profond, 2 – « le Sama Véda », 3 – « le Yajur Véda », 4 – « le Atharva Véda ». Nonobstant cette nomenclature, ils constituent ensemble deux grandes parties : 1-les écritures exotériques (le « Karma Kanda ») ; 2-les écritures ésotériques (le ‘Jnâna-Kanda ») auxquelles sont incluses les Upanishads

Véhicule : du latin « qui transporte ». Support d’une force . Synonyme de corps subtil dans l’anatomie occulte de l’homme.

Vibration : mouvement des éléments constitutifs d’une substance donnée, visible ou invisible ; pour la substance matérielle visible : mouvement des électrons autour du noyau.

Vie : synonyme de Création et corollaire, dans son appréhension tant conceptuelle qu’énergétique, au Principe universel d’amour.

Vierge Noire : action du Principe universel féminin (la Mère) au sein de la matière dans son aspect le plus dense. Principe qui se manifeste également par le tellurisme et les nœuds particuliers que ce dernier forme sur la planète ; ceux-ci, repérés au cours des temps, sont marqués par l’érection de Temples ou Chapelles votives en raison des possibilités de guérison et d’obtention de bienfaits de toutes sortes.

Vishnou : nom donné – et personnification subséquente en Déité – par la Tradition de l’Inde au Principe universel d’Amour lequel porte la Vie, la Guérison et la Conscience. Correspond au Fils de la Sainte Trinité des chrétiens.

Visible : ce qui peut être capté par les cinq sens physiques de l’homme ; se dit du Plan physique et tout ce qui s’y trouve (l’homme, les animaux, les végétaux, les minéraux, les planètes visibles au télescope, etc.)

Volonté : un des Trois Grands Principes Divins par lesquels l’Univers est créé. Son principal attribut est le concept de Lumière. Détient en lui le Pouvoir Destructeur universel.(le Shiva des Hindous).

Volonté : Amour – Intelligence : Trois Grands Principes universels ou Trilogie universelle fondant toute existence ; synonyme de Bien – Beau – Vrai (Voir cette expression).

Voyage astral : voir dédoublement.

Yi-King : en chinois « Le Livre des Mutations ». Système dont l’élaboration est attribuée à l’empereur légendaire Fo-Hi ou Fou-Si (3000 ans av J.C.) et représentant l’Univers dans ses fluctuations permanentes, produites par l’action de deux Forces, féminine et masculine, le Yin et le Yang. Ce système se fonde sur l’usage de Huit Trigrammes composés chacun de trois lignes superposées (pleines ou brisées) et mettant en évidence 8 types de Forces agissantes, lesquelles, par diverses combinaisons, donnent 64 types de transformations possibles au sein d’un ensemble donné (l’Univers, la Terre, l’être humain et plus précisément une situation, un problème, etc.). De là son utilisation en tant que procédé de divination.

Yoga : du sanscrit « atteler », « maîtriser ». Ensemble de techniques offertes par l’Hindouisme et le Bouddhisme, destinées par leur mise en application, à conduire l’être humain vers la Libération de sa condition terrestre. (voir Gnose, Karma, Libération, Renaissance).

Zarathoustra : nom générique des Avatars chaldéens. Le dernier. (VII° s av J.C.) fonda le Mazdéisme.

Zoroastre : forme grecque du nom Zarathoustra.

Zen : du japonais « médiation ». Ecole Bouddhiste introduite au Japon à partir de la Chine, au XII° s , par Eisai. Cette forme du Bouddhisme a largement pénétré l’Occident du XX° s.

Zen-Avesta : en pehlvi « un commentaire (Zend) de la loi (Avesta) » ; nom donné aux livres sacrés des Parsis qui se composent de deux parties ; la première comprenant « le Vendidâd », « le Vispêrad » et « le Yasna » et la seconde, composée de courtes prières.

Zodiaque : du grec « avoir affaire à des animaux ». Bande de la sphère céleste, large de 17 degrés, au sein de laquelle s’effectuent les mouvements apparents du Soleil, de la Lune et des planètes (excepté Pluton). Les figures d’animaux que prennent les Constellations qui la composent sont à l’origine de ce nom. Elle fut divisée dans l’antiquité en 10 puis 12 parties (les Signes du Zodiaque) de 30° de longitude chacune ; elles marquaient la demeure du Soleil pendant chaque mois de l’année.