Garibaldi, né à Nice le 4 juillet 1807 peut se définir comme un combattant de la LIBERTE, la première partie des sa vie en témoigne.

Giuseppe Garibaldi, homme politique italien est né à Nice le 04 juillet 1807 A cette époque, la cité est annexée à l’Empire français , avant de redevenir piémontaise en 1814, avec la chute de l’Aigle. Les Garibaldi, d’origine ligurienne, sont présents depuis deux générations à Nice. Il reçut une éducation religieuse, sa mère le destinait au séminaire et donc au sacerdoce.

Sa vie maçonnique

Son action Maçonnique a suivi sa vie politique et cette tentative fructueuse d’union des Etats italiens eut sa correspondance dans le Rite Ancien et Primitif de Memphis-Misraïm, dont il fut membre durant de longues années, en même temps d’ailleurs que du Grand Orient d’Italie.

En septembre 1881, alors que Memphis avait disparu de France, les Souverains Sanctuaires de Memphis des Etats-Unis et de Roumanie ainsi que les Souverains Sanctuaires de Memphis et de Misraïm de Grande Bretagne et de Naples nommèrent le Général Giuseppe Garibaldi Grand Hièrophante Général ( 97° D. ), c’est-à-dire chef mondial du Rite.

Cependant, ne participèrent à cette nomination ni la puissance française de Misraïm, ni le Souverain Sanctuaire d’Egypte dont le Grand Maître Zola se considérait comme le Grand Hièrophante légitime, successeur de Marconis de Nègre ( il fut lui aussi du reste intronisé Grand Hièrophante en son temps ).
En même temps que l’union se faisait autour de Garibaldi, un échange de Chartes entre John Yarker et Pessina, en septembre 1881, acheva d’institutionnaliser l’alliance entre Memphis et Misraïm. Il semble donc que de ces deux événements apparut le nom de  » Rite de Memphis et Misraïm « , qui devint plus tard  » Rite de Memphis-Misraïm « .

Joseph Garibaldi, qui était donc membre depuis fort longtemps de la Maçonnerie égyptienne, eut dans cette nomination une charge plus honorifique que réelle puisque son décès survint en juin 1882, alors qu’il n’y avait pas une année qu’il avait été installé Grand Hiérophante du Rite.

Cette alliance autour de Garibaldi fut brève par désaccord des intervenants qui se réclamaient tous de leur propre légitimité et c’est Francesco degli Oddi qui, le 30 mars 1900, fut officiellement reconnu par tous les Souverains Sanctuaires de Memphis et de Memphis-Misraïm ( Amérique, Grande-Bretagne, Roumanie, Espagne, Italie, Egypte), Grand Hièrophante International.

Joseph Garibaldi, aussi bien Franc-Maçon qu’homme politique, a œuvré sa vie durant pour rassembler ce qui était épars et en ce sens paraît être une des grandes figures initiatiques du XIX ème siècle, de ceux qui laissent une empreinte et un exemple.

Sa vie

Garibaldi servit dans la flotte sarde mais fut exilé en 1834 parce que militant du groupe  » la Jeune Italie « , mouvement cherchant à libérer la péninsule de l’oppression autrichienne. Condamné à mort, recherché par la police, il se réfugia à Marseille puis se rendit au Brésil où il participa en 1836 à l’insurrection du Rio Grande Do Sul.

On le retrouva ensuite en 1841 en Uruguay alors qu’il commandait les troupes qui s’opposaient au dictateur Rosas.
Des victoires mais aussi des défaites suivies des années sombres de l’exil. De retour, il combat, la Prusse au côté des Français et il ne cessera d’agir pour le bien de l’Homme jusqu’à sa mort.
Il rentra en Italie en 1848 et leva à Milan un corps de volontaires pour combattre en Lombardie les troupes autrichiennes. Il dut se réfugier en Suisse en août de la même année.

Après la fuite de Pie IX, il retourna à Rome et devint député républicain à la Constituante de janvier 1849. Dès sa nomination, il organisa une Légion italienne afin de lutter contre les Corps Francs d’Oudinot mais Rome tomba sous leurs mains le 1er juillet.

Cette défaite l’amèna à une longue errance puis à se rendre à New-York, à Londres, puis en Chine. Rentré en Italie en 1854 et après diverses péripéties, il fut nommé adjoint au commandant des troupes italiennes. En mai 1860, il organisa l’expédition des Mille (ou des Chemises Rouges) et s’empara de la Sicile et de Naples. Il accompagna le Roi Victor-Emmanuel II qui l’avait pourtant désavoué un temps et prêcha l’unité italienne avec Rome pour capitale.

Dès le mois d’octobre 1870, Giuseppe Garibaldi offre ses services à la République française et au Gouvernement de Défense nationale face au royaume de Prusse. Il est élu député dans quatre départements français lors des élections législatives, au mois de février 1871.

En 1875, le héros du Risorgimento est élu député de Rome, où il s’installe l’année suivante. Il s’impliquera dans des œuvres philanthropiques et dans des Ligues pour défendre la liberté, la paix, la démocratie. Garibaldi réclama notamment l’instauration du suffrage universel et l’abolition de la propriété ecclésiastique.

Il meurt à Capréra, où il s’était retiré en juin 1882 après avoir reçu les hommages de la nation reconnaissante.

Son œuvre maçonnique illustra la devise des maîtres maçons « rassembler ce qui est épars » .

Quel homme !