L’initiation par les métiers en Egypte

Les archéologues connaissent bien la confrérie d’artisans située au village de Deir el Médineh.

Pour les hommes de l’époque cette localité s’appelait Set-Maat ce qui signifie “place de l’harmonie”.

Cette confrérie constituait un noyau restreint composé d’artisans très qualifiés. L’archéologue Bernard Bruyère pensait que ces artisans formaient une société initiatique.

Les artisans vénéraient en particulier le dieu PTAH, ils étaient au service de SOKARIS. Ils recherchaient la regénération de l’être.

L’organisation des équipes de travaux était calquée sur celle des équipages de bateaux.

Les postulants devaient, pour être admis, répondre à de nombreuses questions posées par un surveillant. Cette épreuve permettait le passage du profane au sacré.

Il y a beaucoup de rapprochements entre la F.°.M.°. et la vie initiatique de cette communauté :

  • réunions dans des salles avec des sièges situés le long des murs,
  • existence de grades dans la communauté des ouvriers,
  • assassinat d’un maître appelé Neferhotep. Et si la légende du troisième degré avait commencé en Egypte ?